Enfants intersexes: L’Onu
rappelle à l’ordre la France pour la troisième fois concernant les mutilations
génitales
Les préconisations du comité pour l'élimination de la
discrimination à l'égard des femmes sont claires: la France doit agir pour
protéger les enfants intersexes et interdire les mutilations génitales.
Début juillet, la France a été reçue lors de la 64e session
du Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination à l'égard des
femmes. Parmi les questions abordées lors du rapport périodique, celle des
opérations ou traitements pratiqués sur les enfants nés intersexués, et qui
s'apparentent à des mutilations génitales pouvant provoquer de graves séquelles
physiques et psychologiques. Pour la troisième fois cette année, la France a
été rappelée à l'ordre par l'ONU sur cette question, comme en janvier par le
Comité de l'ONU des Droits de l'Enfant puis en mai par le Comité contre la
torture.
Dans les observations finales de la session publiées le 22 juillet,
si le comité salue certaines avancées, il fait part de son inquiétude
concernant plusieurs atteintes aux droits des femmes, comme les actes de
violences islamophobes contre les femmes musulmanes, ou encore le phénomène de
l'hypersexualisation dans l'espace public qui exacerbe le harcèlement sexuel et
les violences faites aux femmes. Le comité mentionne aussi spécifiquement les
atteintes aux droits des personnes intersexes, se basant sur les «opérations
chirurgicales et autres traitements non nécessaires et irréversibles qui sont
pratiqués de façon habituelle sur des enfants intersexes, comme l'a noté le
comité des droits de l'enfant et le comité contre la torture.»
Info : Yagg
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