Michelle Demishevich |
C’est en raison de mon identité de femme que j’ai été discriminée et marginalisée. Les femmes qui travaillent dans cette entreprise sont témoins du fait que je suis la cible de harcèlement.
Quand elles ont appris que j’avais été virée, elles m’ont apporté beaucoup de soutien et m’ont dit de me battre.» Les associations LGBT turques ont aussi fait part de leur soutien à la journaliste.
Michelle Demishevich rapporte des conditions de travail difficiles à IMC TV: un salaire peu élevé, aucune assurance, et surtout des moqueries constantes.
Elle a finalement été convoquée par son supérieur, au terme de trois mois d’intimidations: «Ils ont estimé que j’avais violé l’éthique professionnelle. Selon le directeur général, il n’y avait pas de problème avec mon identité de genre.
Mon attitude et ma conduite ont dérangé, selon certaines informations. Ce n’était pas mon identité de genre, mais ma tenue, la couleur de mes cheveux, le fait que je mette du rouge à lèvres qui était considéré comme intolérable. Ils ont essayé de me faire signer un papier selon lequel je renonçais à mes droits d’employée. Mon avocat m’a mise en garde et je n’ai pas signé. Actuellement, je suis une journaliste au chômage.»
Michelle Demishevich compte poursuivre en justice IMC TV, qui, de son côté, a nié la version des faits de la journaliste et affirme que c’est son comportement qui a motivé cette décision. Suite à son renvoi, la journaliste a posté une photo d’elle sur Twitter, avec un hashtag #rougeàlèvres:
Souce: Yagg
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