Ce drapeau est
transgenre et il n’a pas subi d’examen
médical pour autant.
[ Pari-T association d'auto support pour les personnes transgenres]
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Là où une
personne cis-genre2 peut sans problème (on en a pas besoin en fait) se déclarer
homme ou femme sans que personne n’y trouve à redire, c’est un peu plus
compliqué pour les personnes transgenre qui doivent affronter des montagnes de Trans
phobie.
Quand elle
provient d’individus elle est déjà bien assez honteuse comme ça. Mais quand la
machine étatique s’y met elle devient… indicible.
Avant le moindre
espoir de changer d’état-civil, il faut obligatoirement un suivi médical pour
diagnostiquer une « dysphorie de genre. » Ça dure 2 ans et c’est obligatoire.
Parce qu’il faut être bien sûr que la personne qui veut changer de sexe est
bien « malade » et peut être « soignée ».
Si elle parvient
à être diagnostiquée, il faudra ensuite passer par la prise d’hormone et enfin
subir l’ablation des organes génitaux. Il ne faudrait quand même pas que ces
malades puissent se reproduire, ni même éprouver encore du plaisir sexuel !
Une fois tous les
certificats obtenus, il devient possible de faire une demande de changement de
sexe à l’état civil. Je vous laisse juger du bien-fondé de l’avis de la Cour de
Cassation3 :
Lorsque, à la suite d’un traitement
médico-chirurgical subi dans un but thérapeutique, une personne présentant le
syndrome de transsexualisme ne possède plus tous les caractères de son sexe
d’origine et a pris une apparence physique la rapprochant de l’autre sexe,
auquel correspond son comportement social, le principe du respect dû à la vie
privée justifie que son état civil indique désormais le sexe dont elle a
l’apparence.
Évidemment, cela
ne reflète pas la réalité ou les désirs vécue par de nombreux ses
transgenres qui peuvent n’avoir que faire de
suivre une thérapie hormonale ou qui
ne souhaitent pas subir d’opération de génitoplastie.
Cette procédure
n’est même pas formalisée dans la loi et fait office de « standard de fait »
car elle est promue par des organisations qui se veulent « officielles » et
dans les faits, les changements d’état-civils se font sur la base d’une
jurisprudence qui parfois se contredit.
Imagine-t-on un
examen obligatoire pour tout citoyen français qui devrait se plier à une
procédure pour déterminer s’il est un homme ou si elle est une femme ? Et
d’ailleurs, en quoi ça regarde l’État que l’on soit un homme ou une femme ?
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