Une équipe du CNRS de Montpellier vient de mettre au point
un nouveau médicament pour lutter contre le VIH. La molécule ABX464 est
révolutionnaire : elle paralyse le virus présent dans l'organisme des patients
atteints du SIDA et ce, même après l'arrêt du traitement. Explications en
images.
C'est le fruit de 13 ans de recherche au sein de l'Institut
de Génétique Moléculaire du CNRS de Montpellier. L'équipe de chercheurs du
professeur Jamal Tazi a découvert une molécule qui pourrait bien
révolutionner le traitement des malades du SIDA. Son nom : ABX464.
Administrée aux patients, elle bloque de façon prolongée le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) présent dans leur organisme et l'empêche d'agir.
Une approche radicalement différente
L'innovation réside dans cette action prolongée du médicament. Alors que les soins classiques par trithérapie cessent d'agir lorsqu'ils ne sont plus pris, ABX464 poursuit son effet même après l'arrêt du traitement. Ce qui ne constitue pas une guérison, mais uns simplification considérable du protocole.
Cette découverte, réalisée grâce à un partenariat public/privé entre le CNRS et la société française de biotechnologies ABIVAX, vient de faire l'objet d'une publication dans la revue scientifique Retrovirology.
Une mise sur le marché espérée d'ici 3 ans
Les recherches vont maintenant se poursuivre avec la phase de test sur patients, dès cet été. Objectif : définir la posologie exacte de ce nouveau médicament de lutte contre le virus du SIDA. Le VIH continue à faire des ravages dans le monde et notamment en France, où 6000 nouveaux cas sont dépistés chaque année.
Un espoir pour les patients et les médecins
Et pour les médecins comme le professeur Jacques Reynes, spécialiste des maladies infectieuses et du VIH au CHU de Montpellier, ce traitement constitue un réel espoir. Il l'a dit à nos reporters, Florent Hertmann et Jean-Philippe Faure. Notre équipe a aussi pu pénétrer dans le laboratoire du professeur Jamal Tazi, au CNRS, où a été découverte la molécule.
Administrée aux patients, elle bloque de façon prolongée le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) présent dans leur organisme et l'empêche d'agir.
Une approche radicalement différente
L'innovation réside dans cette action prolongée du médicament. Alors que les soins classiques par trithérapie cessent d'agir lorsqu'ils ne sont plus pris, ABX464 poursuit son effet même après l'arrêt du traitement. Ce qui ne constitue pas une guérison, mais uns simplification considérable du protocole.
Cette découverte, réalisée grâce à un partenariat public/privé entre le CNRS et la société française de biotechnologies ABIVAX, vient de faire l'objet d'une publication dans la revue scientifique Retrovirology.
Une mise sur le marché espérée d'ici 3 ans
Les recherches vont maintenant se poursuivre avec la phase de test sur patients, dès cet été. Objectif : définir la posologie exacte de ce nouveau médicament de lutte contre le virus du SIDA. Le VIH continue à faire des ravages dans le monde et notamment en France, où 6000 nouveaux cas sont dépistés chaque année.
Un espoir pour les patients et les médecins
Et pour les médecins comme le professeur Jacques Reynes, spécialiste des maladies infectieuses et du VIH au CHU de Montpellier, ce traitement constitue un réel espoir. Il l'a dit à nos reporters, Florent Hertmann et Jean-Philippe Faure. Notre équipe a aussi pu pénétrer dans le laboratoire du professeur Jamal Tazi, au CNRS, où a été découverte la molécule.
Source: Valérie Luxey
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