samedi 5 décembre 2015

Association Pari-T

PARI- T
Association 1901 crée le 4 décembre 2007
Références DJO : Journal Officiel associations n° 0052 du : 29/12/2007 Annonce N° 01808

Trans ensemble contre le Sida


Plate-forme d’Actions Reconnaissance Identitaire pour les personnes transgenres  pour les Transgenres est une association régie par la loi 1901.

Pari-T été créé dans une dynamique de militance orienté vers la lutte contre le VIH/SIDA et contre toute discrimination basée sur le genre.

Nos objectifs immédiats sont : promouvoir et renforcer les actions de prévention des IST (dont VIH/SIDA), de combattre l’ignorance encore ancrée dans la société par rapport au genre, attirer l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité de soutenir nos actions et afin de faire évoluer la législation française.

Pari-T association régie par la loi 1901

mardi 22 septembre 2015

Transphobie : des parents en colère contre un conseiller scolaire d’Edmonton



Un conseiller scolaire catholique d'Edmonton est sous le feu des critiques après avoir comparé mardi les personnes transgenres à celles ayant une maladie mentale. 


« Je vois cela comme une maladie mentale, ma foi considère cela comme une maladie mentale », a lancé Larry Kowalczyk sur les ondes de CBC. Il a fait cette déclaration dans la foulée de la discussion, au sein Conseil scolaire catholique d'Edmonton, sur l'accès aux toilettes pour filles d'une élève transgenre.

« C'est insultant à entendre », a réagi Mela Asefa, une mère d'élève. « En tant que chrétien, on devrait accepter tout le monde », a-t-elle renchéri.

April Reyes, une autre parente d'élève, considère que les propos du conseiller ne sont « pas appropriés ». Elle estime également que ceux s'opposant à l'accès aux toilettes pour filles font œuvre de discrimination. « J'ai des amis qui sont transgenres, ils peuvent utiliser [la toilette] qu'ils veulent, c'est un pays libre. »

Fiore Pagliuso, une grand-mère de deux élèves, pense qu'il devrait y avoir une salle de bain séparée pour la petite fille de sept ans. « C'est une question très difficile, a-t-elle déclaré, le monde change, il fait s'adapter. »

Le ministre de l'Éducation de l'Alberta a également jugé les commentaires de Larry Kowalczyk comme étant perturbants. « Cela n'aide pas du tout, a déclaré David Eggen, je crois que chaque personne doit sérieusement réfléchir au type d'opinions qu'elle met en avant. »

Le conseiller persiste et signe
 
Larry Kowalczyk s'est défendu en invoquant ses convictions religieuses. « Mon engagement catholique reste en faveur de la dignité de chaque enfant », a-t-il écrit dans un courriel.
Le conseiller scolaire s'était déjà appuyé sur ses convictions religieuses lorsqu'il avait voté contre un programme visant à aider les victimes d'agression sexuelle.

Le Conseil scolaire catholique d'Edmonton n'a pu s'entendre mercredi sur une politique anti-discrimination inclusive, au terme d'un débat houleux ayant duré trois heures. La question sera de nouveau abordée le mois prochain.

jeudi 27 août 2015

Ivre et violent, le transsexuel s'en prend à deux policiers





Contrôlé après une soirée arrosée, samedi dernier, à Hyères, un transgenre toulonnais âgé de 27 ans a griffé un policier au visage, porté un coup à un autre et insulté le personnel hospitalier

Devant le tribunal correctionnel de Toulon, un certain Julien B. est attendu à la barre pour répondre de violences, outrages et rébellion. Derrière la porte vitrée du box destiné aux prévenus, on aperçoit la silhouette d'une femme fluette en robe.

Elle s'approche et fait face aux magistrats. «Bonjour, vous êtes bien Julien B. ?», demande la présidente. «Oui, c'est moi.»

Né homme et toujours enregistré comme tel par l'état civil, ce Toulonnais de 27 ans vit désormais dans un corps de femme en construction. Non sans difficultés psychologiques. Ce n'est en effet pas la première fois que l'individu comparaît devant la juridiction pénale. Son CV judiciaire fait déjà mention de quatre condamnations ; essentiellement pour outrages et violences.

«Tiens, au moins tu auras mon ADN»

Samedi dernier, à Hyères, cette personne a fait, une nouvelle fois, parler d'elle dans le quartier de la gare. Au cœur de la nuit, Julien B. divague. Ivre.

Son comportement anormal est signalé aux services de police, qui envoient une patrouille pour s'enquérir de la situation. Sur place, les policiers constatent que l'individu est fortement alcoolisé et très nerveux. Avant de le conduire en cellule de dégrisement, ils prennent toutefois la décision de le conduire au centre hospitalier. Là-bas, Julien B. est surexcité, insulte le personnel hospitalier, tient des propos méprisants à l'encontre d'une aide-soignante. Après les paroles, il passe aux gestes…

Il va griffer un fonctionnaire de police au visage, en lui adressant un «Tiens, au moins tu auras mon ADN». Conduit en garde-à-vue, il porte alors un coup de pied à une collègue du policier.

À l'issue de son audition, cette personne a été présentée en comparution immédiate, où les victimes étaient représentées par le cabinet de Me Régie Durand.

Prison pour hommes ou pour femmes?

À l'audience, le prévenu, qui a débuté un traitement hormonal et sera bientôt opéré pour un changement de sexe, a sollicité un délai pour préparer sa défense et pour présenter des documents médicaux relatifs à son état de santé.

Quid alors de son placement ou non en détention provisoire ? Homme dans un corps de femme, son incarcération à la prison de La Farlède est apparue tout aussi compliqué qu'au quartier pour femmes du centre pénitentiaire des Baumettes, à Marseille. Les magistrats du tribunal correctionnel de Toulon ont tranché en le plaçant sous contrôle judiciaire jusqu'au jugement de l'affaire sur le fond le 11 septembre.

Info : Var-Matin