vendredi 23 décembre 2016

Transgenres, Vers la fin de la bataille des toilettes en Caroline du Nord

La Caroline du Nord s'apprête à voter sur l'abrogation d'une loi polémique obligeant les personnes transgenres à utiliser les toilettes correspondant à leur sexe à la naissance, qui a provoqué un tollé et de nombreux boycotts contre cet Etat américain.



Extrêmement sensible, ce dossier agite la vie politique de la Caroline du Nord depuis l'introduction de la loi en mars. La "bataille des toilettes" a d'ailleurs fortement pesé sur les élections locales de cet Etat du sud-est des Etats-Unis.

Le gouverneur républicain sortant s'est finalement incliné le 8 novembre face à un démocrate qui a vigoureusement dénoncé tout au long de la campagne cette loi obligeant les personnes transgenres à utiliser, dans les bâtiments administratifs et les écoles, les toilettes correspondant à leur sexe à la naissance et non à celui auquel elles s'identifient.


Démocrates et républicains sont finalement parvenus à un accord pour voter sur son abrogation, en échange de l'annulation d'une norme municipale de la ville de Charlotte, également dans cet Etat, qui luttait au contraire contre les discriminations.

Le gouverneur sortant, Pat McCrory, a donc convoqué une séance extraordinaire à l'Assemblée de Caroline du Nord pour mercredi matin. Une victoire pour son successeur, le démocrate Roy Cooper, qui s'en est réjoui sur Twitter, où il a expliqué lundi que les chefs républicains du Sénat et de la Chambre lui avaient promis d'organiser ce vote.

"J'espère qu'ils tiendront parole" et que la loi "sera complètement abrogée", a-t-il écrit.

Cette loi, concernant une infime minorité, a été jugée discriminatoire par de multiples personnalités. Bruce Springsteen, Cindy Lauper ou encore le Cirque du Soleil ont annulé des représentations en Caroline du Nord tandis que de grandes organisations sportives ont préféré organiser ailleurs leurs prochaines rencontres.

Le groupe Paypal a lui renoncé à un projet d'investissement et une centaine de dirigeants de grandes entreprises, dont Apple, Bank of America ou Facebook, ont écrit au gouverneur sortant pour protester. "L'abrogation totale permettra de faire revenir les emplois ainsi que les événement sportifs et de divertissement, et offrira l'occasion d'introduire une solide protection des personnes LGBT dans notre Etat", a ajouté Roy Cooper sur Twitter.

La Cour suprême des Etats-Unis est entrée dans le débat en octobre, en annonçant qu'elle déciderait dans quels W.-C. doivent aller les personnes transgenres, par le biais du cas précis d'un adolescent, dans une affaire ultrasensible qui sera plaidée d'ici fin juin.

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(Source AFP)

vendredi 9 décembre 2016

Les personnes transgenres sont des droits

Les personnes transgenres ne sont plus obligés de se faire stériliser pour changer d’identité Sciences et santé

Il suffira désormais de suivre une procédure administrative longue de trois à six mois.
Une victoire pour la communauté LGBT. Les conditions médicales obligatoires - telles que la stérilisation - pour changer de sexe vont être supprimées. Il suffira désormais de suivre une procédure administrative longue de trois à six mois, selon un avant-projet de loi porté par le ministre de la Justice Koen Geens et la secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances Elke Sleurs.


Cette procédure administrative commencera par une déclaration devant l’officier de l’état civil. Celui-ci devra remplir plusieurs obligations, dont un devoir d’information de la personne, et la transmission de la déclaration au procureur du Roi. Celui-ci aura trois mois pour rendre un avis.
Après un délai de réflexion de minimum trois mois et de maximum six mois, la personne transgenre devra revenir devant l’officier de l’état civil pour répéter sa déclaration de volonté de changer de sexe et prouver qu’elle a été informée des conséquences de ce changement de sexe par une organisation de transgenres. Si les avis sont favorables et si la procédure a été respectée, l’officier modifiera l’acte de naissance.
 Logo association loi 1901

Une loi non-conforme qui date de 2007

L’avant-projet de loi prévoit aussi des mesures pour les mineurs à partir de 12 ans. Il sera possible de demander un changement de prénom, dès l’âge de 12 ans, en accord avec les parents. Dès 16 ans, le mineur transgenre pourra demander un changement de sexe, mais il devra fournir une déclaration d’un pédopsychiatre attestant que la volonté a été exprimée en pleine conscience et sans pression.
La loi relative aux transgenres actuelle, qui date de 2007, a été jugée non-conforme aux droits de l’homme, notamment pour les conditions médicales exorbitantes (la stérilisation) qu’elle requiert.

Info : Le soir

mardi 29 novembre 2016

VIH / Sida Réduire la prise en charge des étrangers est contre-productif, avertit le CNS




 

Les mesures qui restreignent l'accès aux soins des étrangers vivant en France "compromettent la cohérence des stratégies mises en oeuvre pour réduire l'épidémie de VIH/sida", a averti lundi le Conseil national du sida, à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida jeudi.



 



L'efficacité de la lutte contre le sida en France "dépend au contraire de la capacité de notre système de soins et de protection sociale à favoriser la précocité, la fluidité et la stabilité des parcours de toutes les personnes nécessitant une prise en charge pour le VIH", argumente l'organisme consultatif.
C'est un gage de "prévention efficace des transmissions" à d'autres personnes et de "limitation des coûts associés aux complications de l'infection par le VIH quand elle est traitée tardivement", ajoute-t-il.

Le Conseil national du sida (CNS) et des hépatites virales vise notamment le fait que, pour le droit au séjour des étrangers malades, c'est désormais un service placé sous la tutelle du ministère de l'Intérieur (l'Ofii) qui se prononcera sur les raisons médicales pouvant justifier une autorisation de séjour pour soins.

Cette responsabilité dépendait auparavant des médecins des Agences régionales de santé. La modification, qui figure dans les décrets d'application de la loi du 7 mars 2016 sur le droit des étrangers, doit entrer en vigueur le 1er janvier.

"Les médecins chargés de cette évaluation risquent de devoir prendre en compte un objectif de contrôle migratoire, au-delà de l'objectif sanitaire, pouvant conduire des étrangers malades à des séjours irréguliers et donc à une limitation d'accès aux soins", s'inquiète l'organisme indépendant.

L'Ofii a récemment contesté cette lecture, assurant que l'étranger arriverait "avec les documents médicaux du médecin qu'il aura choisi" et que l'avis final serait rendu par "un collège de trois médecins indépendants" de celui ayant procédé au premier examen.

Le CNS s'inquiète aussi du durcissement des conditions d'accès aux soins pour les étrangers dans le budget de la Sécurité sociale 2016, qui instaure la protection maladie universelle. Pour l'ouverture des droits, la liste de documents acceptés comme preuve du séjour régulier en France est restreinte et le dispositif de maintien des droits en attendant le renouvellement du titre de séjour pourrait être supprimé, détaille-t-il.

(Source AFP)
association 1901

dimanche 20 novembre 2016

Elle attaque en justice sa propre fille, ado trans de 17 ans



    

Une Américaine a porté plainte pour «violation de ses droits en tant que mère» après que son ado, qui a fui le domicile familial depuis plus d'un an, a entamé une transition avec l'aide des services sociaux.




C’est une invraisemblable procédure judiciaire qu’a lancée Anmarie Calgaro. Cette habitante du Minnesota (centre nord des Etats-Unis) a porté plainte contre sa propre fille, âgée de 17 ans, ainsi que contre les collaborateurs d’une ONG active dans le domaine de la santé et les autorités scolaires et politiques locales. Elle accuse ces derniers d’avoir aidé son enfant à entamer un processus de réassignation sexuelle sans qu’elle ait été consultée. Pour Calgaro, cette démarche «viole ses droits en tant que mère». Elle continue de parler de son enfant au masculin. «Non seulement on m’a privée de l’occasion d’aider mon fils à prendre de bonnes décision, mais je pense qu’on l’a privé d’un bon défenseur: sa mère», a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse, mercredi à Minneapolis.

Dans un long article consacré à cette affaire, NBC Out relève que l’ado a fugué du domicile familial en 2015. La maman aurait attendu six mois pour signaler la disparition, après quoi les deux parties auraient signé un document où elles expliquaient ne plus vouloir entretenir de contacts – ce qu’Anmarie Calgaro nie aujourd’hui. Entre-temps, la lycéenne a entamé un traitement hormonal et les démarches de changement d’état-civil. Elle fêtera ses 18 ans en juillet.

Objectif caché

Anmarie Calgaro n’est pas seule dans cette étrange croisade. Elle bénéficie du soutien d’un cabinet d’avocats spécialisé dans les causes anti-avortement. Selon NBC Out, cette procédure judiciaire a un but caché: remettre en cause la loi du Minnesota qui permet aux jeunes en rupture avec leur famille d’avoir accès à des soins médicaux sans l’accord de leurs parents. En l’occurrence, c’est l’accès des mineures à l’interruption volontaire de grossesse qui semble en ligne de mire.

En 2016, les autorités scolaires du Minnesota ont introduit dans un questionnaire distribué aux lycéens une question sur l’identité de genre. Pas moins de 6580 jeunes de 14 à 18 ans se sont définis comme trans ou «gender non-conforming», soit 2,5% des effectifs.

samedi 22 octobre 2016

Trans = vie




 Todos los últimos miércoles del mes te esperamos en el chalet del hospital Ambroise Paré estamos de 13 horas hasta 17 horas  te dejamos la dirección  9  Avenue Charles de Gaulle, 92100 Boulogne-Billancourt à pocos pasos del bosque de Boulogne