lundi 21 mars 2016

Norvège: le ministre de la Santé veut faciliter le changement d’état civil pour les personnes TranS’ et les intersexués



Le ministre de la Santé norvégien Bent Høie présente une nouvelle proposition de loi permettant aux personnes TranS’ de changer légalement de genre par simple déclaration.

 
Le ministre de la Santé norvégien Bent Høie

Le gouvernement norvégien, en la personne de son ministre de la Santé ouvertement gay Bent Høie, a annoncé vendredi 18 mars qu'une proposition de loi allait être introduite pour permettre aux personnes TranS’ de changer d'état civil sans passer par un traitement médical.


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dimanche 20 mars 2016

Vaccin curatif contre le sida



Des résultats encourageants aussitôt contestés

La start-up française Biosantech et le chercheur du CNRS Erwann Loret ont présenté mercredi des résultats préliminaires encourageants d'un vaccin curatif contre le sida testé sur des patients séropositifs à Marseille, mais aussitôt contestés par l'agence nationale de recherche sur le sida (ANRS).

Vaccin curatif contre le sida

"Le résultat principal de cet essai (...), c'est que nous avons avec ce vaccin un effet sur les cellules infectées par le VIH. On fait gagner 70 ans de trithérapie aux patients", a expliqué devant la presse à Marseille le docteur Erwann Loret, chercheur au CNRS à l'Université d'Aix-Marseille dont les travaux doivent être publiés dans la revue scientifique Retrovirology.

"Je ne partage pas du tout l'analyse des données présentées à Marseille", a déclaré pour sa part le Pr Jean-François Delfraissy, directeur de l'ANRS, après avoir eu accès à l'article. Il a précisé qu'il n'existait aucune "donnée solide en faveur de ce candidat vaccin" qui, selon le Dr Loret, aurait permis à certains patients séropositifs de voir leurs cellules infectées par le VIH baisser à un niveau indétectable.

Actuellement, aucun traitement ne permet d'éliminer complètement le VIH de l'organisme. Les trithérapies permettent aux personnes séropositives de bloquer la multiplication du VIH dans leur organisme et de garder un système immunitaire opérationnel en rendant leur charge virale - c'est-à-dire le nombre de copies du virus dans le sang - indétectable. Les trithérapies n'ont en revanche que très peu d'effet sur le nombre de cellules infectées, qui servent de réservoirs de virus et causent une remontée de la charge virale dès l'arrêt du traitement chez la plupart des séropositifs.

Selon le Dr Loret, 9 patients auraient présenté un niveau de cellules infectées indétectables 12 mois après avoir reçu le candidat vaccin. Ils faisaient partie de 48 patients répartis en 4 groupes (un groupe sous placebo et 3 avec des doses vaccinales différentes) qui ont participé à un essai clinique, mené à l'hôpital de la Conception à Marseille sous la direction du Dr Isabelle Ravaux. Le vaccin du Dr Loret cible la protéine Tat, produite par la cellule infectée par le VIH et qui empêche les défenses immunitaires de s'attaquer à elle.

La molécule a pris le nom de Tat Oyi, en référence à un patient gabonais résistant naturellement au VIH et chez qui cette protéine était capable de générer une bonne réponse immunitaire. Après des tests encourageants menés sur des animaux, des essais cliniques ont été menés chez l'homme à partir de 2013 à Marseille. Initialement, l'étude cherchait à démontrer l'efficacité du vaccin sur le "rebond virémique", c'est-à-dire le retour de la charge virale dans le sang après arrêt de la trithérapie.

Les résultats ont, selon le Dr Loret, été positifs sur ce plan-là, avec 4 patients sur 12 dont la charge est "quasi indétectable" un mois après l'arrêt pour la dose la plus efficace (33 microgrammes). Mais ils ont surtout eu, selon lui, un effet inattendu sur les cellules infectées. L'arrêt de la trithérapie n'a toutefois pas excédé deux mois durant l'essai.

"Il n'existe pas de données biologiques qui permettent de dire quoi que ce soit à ce stade", insiste pour sa part le Pr Delfraissy qui regrette des "effets d'annonce extrêmement délétères qui créent de faux espoirs chez les malades". Il ajoute que plus d'une dizaine d'essais cliniques sont menés dans le monde sur des vaccins thérapeutiques contre le VIH, dont certains sont nettement plus avancés que le Tat Oyi. Selon le Dr Loret, une étude "multicentrique" de plus grande ampleur pourrait à l'avenir être menée dans plusieurs centres hospitaliers dans le monde, Francfort, Barcelone ou encore aux Etats-Unis, associant vaccin et trithérapies.

(Source AFP)

mercredi 9 mars 2016

Lille - Une femme transgenre insultée puis frappée



Une femme transgenre insultée puis frappée

Le 4 mars dernier, Manon, transgenre de 30 ans a été victime d'une agression à Lille.

Les faits ont débuté le 4 mars dernier dans le métro lillois. Manon est d'abord l'objet d'insultes de la part d’un petit groupe jeunes. Elle se fait traiter de " travelo " pendant qu'un garçon se moque d'elle au téléphone avec un correspondant.

Dans un premier temps, Manon ignore ces injures, mais les allussions sexistes fusent, puis des menaces suivent.

La jeune femme prend alors une photo de ses agresseurs, puis descend de la rame et interpelle des agents du réseau de transports lillois pour leur demander de l’aide. Ce qu'ils font en retenant les agresseurs.

Mais les choses ne vont pas en rester là. A peine sortie du métro à la station Porte des Postes (photo), Manon est rattrapée par deux jeunes. Elle appelle alors la police avec son téléphone mobile.

Mais cela ne dissuade pas ses agresseurs qui la frappe violemment à coups de pied dans le dos.

Manon a déposé plainte auprès de la police qui a entammé une enquête à partir des images de vidéosurveillance visant à identifier les auteurs de l'agression.

Interrogée dans les colonnes du quotidien La Voix du Nord, Manon, qui milite auprés de l'antenne lilloise de SOS homophobie, conseille aux victimes de ne pas hésiter à contacter la police en cas d'agression et dans la mesure du possible prendre des photos.  


mercredi 2 mars 2016

Association Pari-T



Pari-T
Association loi 1901,
a été en 2007 par Kouka Esperanza GARCIA médiatrice en santé. Située à Paris, son champ d’action est sur toute l’Ile de France. 

Pari-T :  Association loi 1901 de lutte contre le VIH 

Pari-T répond aux besoins d’information sur la santé et la prévention des personnes transgenres vivant avec le VIH ou une Hépatite. , en Île-de-France, très souvent en très grande précarité.
Les personnes suivies par l’association sont très souvent en très grande précarité et désocialisées.

C’est une population majoritairement en activité prostitutionnelle, donc particulièrement vulnérable aux IST [Infections Sexuellement Transmissibles]. Très éloignée des structures de santé, les personnes n’ont que très peu de  connaissance de  leur droit.

PROMOTION DE LA SANTÉ

  •  Informer sur le système de soins en Île-de-France.
  •   Informer sur la santé, plus particulièrement sur le VIH/sida, les infections sexuellement transmissibles, les hépatites virales et les moyens de s’en prémunir.
  •   Distribution de matériel de prévention (préservatifs, gel)
     
  •   Apporter des informations sur les droits sociaux afin de faciliter l’accès aux soins des personnes.
  • Orienter vers des structures de soin adaptées.
  •   Proposer une offre de dépistage rapide du VIH, ainsi qu’une proposition de vaccination contre le virus de l’hépatite A et B.
  • Visite des personnes dans les structures de santé
  •   Prévention de rue projet P.A.S.O.S 

ACCOMPAGNEMENT PROPOSE 


  •   Démarches CPAM (A.M.E, C.M.U.C)
  •  Instruction des dossiers MDPH
  •   Accompagnement en Préfecture


Afin de préserver la qualité de l’accueil et garantir la mission principale de Pari-T qui est de venir en aide aux personnes transgenres touchées par le VIH ou une Hépatite, il n’est pas possible de répondre aux autres demandes. Les personnes non concernées par l’identité de genre  en difficulté sont orientées vers des structures plus adaptées.