dimanche 31 août 2014

Line Renaud réunit 120 artistes pour lutter contre le sida



Dimanche sur le site sidac­tion.org, toute l’équipe soute­nue par Line Renaud a publié une vidéo de présen­ta­tion du nouveau single, dispo­nible en version digi­tale le 1er septembre: Love and Kiss.


Cette année, le Sidac­tion fête ses vingt ans. Vingt ans de lutte contre une cause qui est encore loin d’être gagnée, celle contre le virus du sida. Tous les ans, plusieurs évène­ments sont orga­ni­sés pour collec­ter des fonds desti­nés à finan­cer les soins et les campagnes de préven­tion. De nombreux artistes se mobi­lisent ainsi plus ou moins régu­liè­re­ment, jusqu’à en deve­nir l’em­blème comme Line Renaud.

Porté par Sa raison d’être, devenu l’hymne du Sidac­tion il y a quinze ans, l’al­bum Ensemble avait permis de collec­ter presque sept millions d’eu­ros. En 2008, le collec­tif remet­tait ça avec un double album, Dix ans ensemble, auquel avait parti­cipé une soixan­taine de chan­teurs et comé­diens. Pour ce ving­tième anni­ver­saire, ce n’est pas moins de 120 artistes qui ont pris part au projet.

Le teasing du single, Kiss and Love, a été dévoilé dimanche sur le site de Sidac­tion, avant la sortie offi­cielle en digi­tal le 1er septembre prochain. Il permet­tra de promou­voir l’al­bum super­visé encore une fois par Line Renaud, Pascal Obispo et Lionel Florence. On y retrou­vera entre autres les voix de Jean-Jacques Gold­man, M. Pokora, Mimie Mathy ou encore Alizée et Amel Bent.



Espé­rons que le rythme des dons sera aussi tonique que celui de la chan­son.

mercredi 20 août 2014

CHINE "Une compagnie aérienne poursuivie pour avoir refusé des passagers séropositifs"




Deux passagers séropositifs et un de leurs amis ont porté plainte pour discrimination contre une compagnie chinoise qui leur avait refusé l'embarquement, a rapporté vendredi un média d'Etat - la première affaire de ce type à être examinée par la justice en Chine.

S'apprêtant à prendre un vol de Shenyang (nord-est) à Shijiazhuang, au sud de Pékin, les deux voyageurs avaient fait état de leur condition alors qu'ils s'enregistraient au comptoir de Spring Airlines, a relaté le journal Global Times.

Le personnel de la compagnie chinoise low-cost leur avait aussitôt refusé l'autorisation d'embarquer, ainsi qu'à l'ami qui les accompagnait, signifiant au trio que leurs tickets avaient été annulés.

Les trois passagers poursuivent désormais Spring Airlines en justice, accusant la compagnie de discrimination et lui réclamant des excuses publiques ainsi que des dommages et intérêts de 48.999 yuans (5.950 euros).

Un tribunal de Shenyang a accepté de se pencher sur leur cas, a ajouté le Global Times, précisant que c'est la première fois que la justice chinoise examine une plainte concernant des discriminations présumées contre des séropositifs.

Ces dernières sont pourtant monnaie courante en Chine, où elles sont même en partie institutionnalisées: les séropositifs sont ainsi interdits d'accès aux postes de la fonction publique. Beaucoup encourent le risque de se voir licenciés si leur employeur vient à l'apprendre, et certains se sont même vu refuser toute prise en charge médicale par des hôpitaux publics. Et ce n'est qu'en 2010 que Pékin a levé l'interdiction faite aux citoyens étrangers porteurs du HIV d'entrer dans le pays.

Alors que le sujet est longtemps resté tabou, des hauts responsables politiques ont commencé ces dernières années a évoquer plus ouvertement les actions de prévention contre le sida, mais les préjugés et les discriminations restent fortes.

Le sida ne connait pas de loi reagissez
Selon les lois chinoises sur le transport aérien, les compagnies ont le droit de refuser l'embarquement aux porteurs de maladies contagieuses ou susceptibles de mettre en danger les autres passagers. Mais Spring Airlines n'avait pas le droit de refuser ces trois personnes à l'aéroport de Shenyang, car aucun élément ne suggérait qu'elles risquaient de contaminer qui que ce soit, a argumenté Liu Wei, l'avocat des plaignants.

Interrogé mardi par un autre média chinois, Wang Zhenghua, président de la compagnie, a nié toute politique de discrimination et a rejeté la responsabilité de l'incident sur les employés locaux, qui auraient fait montre de "nervosité". Mais il a également reproché aux deux séropositifs impliqués de s'être fait "ouvertement remarquer comme tels", au risque selon lui de faire paniquer les passagers alentours. Des commentaires qui ont suscité des réactions indignées de la part d'internautes chinois.

(Source AFP)

Le co-fondateur de «Vice» mis sur la touche après une tribune violemment transphobe



Gavin McInnes, qui a quitté «Vice» en 2008, a signé un texte d'une violence inouïe sur les personnes trans'. Et en bon spécialiste de la provocation, il assume totalement.







Gavin McInnes, connu pour être le co-fondateur du magazine Vice, s’est fendu d’une tribune sur le site Thought Catalog intitulée sobrement «La transphobie est parfaitement naturelle». Depuis quelques jours, elle crée la polémique au vu des propos particulièrement offensants et violents envers les personnes trans’. Car pour Gavin McInnes, combattre la transphobie équivaut à encourager des personnes mentalement atteintes à se mutiler. Extrait:

«On est tous transphobes. On est pas aveugles. On voit bien qu’il n’y a pas de vieux travelos. Ils meurent d’overdoses et de suicides bien avant 40 ans et personne ne le remarque. Ce sont des homos malades mentaux qui ont besoin d’aide, et cette aide n’inclut pas d’être mutilés par des médecins. Ce ne sont pas des femmes piégées dans un corps d’homme. Ils sont cinglés et piégés dans le corps d’une personne folle. Je les vois dans les rues de New York. Ce sont des mecs avec des nichons et un sweatshirt. Ils portent des jeans et des New Balance. C’est quoi le problème avec le fait d’être juste un pédé qui porte du maquillage? je me dis en les voyant. Vous n’êtes pas une femme. Vous êtes au mieux un garçon manqué. Allez vous faire enculer. Et mesdames, si vous êtes une lesbiennes butch, vous êtes une dame avec beaucoup de testostérone. Mettez une bite à la ceinture et sautez votre copine. Pas la peine de retourner votre vagin. Vous n’êtes pas un homme.»

«PAS BESOIN DE CHANGER QUI ON EST»
En conclusion, Gavin McInnes trouve même le moyen d’accuser ceux et celles qui militent contre la transphobie de provoquer d’autres discriminations: «Être un mec, c’est génial. Être une femme aussi. On devrait respecter ces créations, et non pas se réjouir de leur dégradation. Être homo est une bizarrerie qui se produit à la naissance. C’est comme être albinos. Si on est né comme ça, on ne devrait pas s’y opposer. On n’a pas besoin de changer qui on est. En fait, le faire est sexiste, misandre, homophobe et détruit même les vies des malades mentaux.» Thought Catalog continue de défendre la tribune en affirmant être un site hébergeant toutes sortes de points de vues, tandis que d’autres médias comme The Advocate s’insurgent contre ces négations très violentes du vécu des personnes trans’. En maître dans l’art de la provoc’, Gavin McInnes continue de faire la promotion de sa diatribe sur son compte Twitter où il trouve de nombreux défenseurs, dont Justine Tunney, une femme trans’ qui explique longuement sur son site pourquoi elle soutient le co-fondateur de Vice face à la polémique.

GAVIN MCINNES PRIÉ DE SE FAIRE OUBLIER
La mauvaise foi n’a pas de limites pour faire le buzz, puisque Gavin McInnes a plusieurs fois fait part de positions plus que dérangeantes, comme en faisant l’apologie du suprémacisme blanc, des remarques sexistes et masculinistes, et même en publiant une vidéo dans laquelle il explique comment battre un bébé. Mais le retour de bâton est-il en train de se faire sentir? Rooster, l’agence de publicité fondée par Gavin McInnes en 2010, est en passe de subir un boycott massif lancé sur les réseaux sociaux. La vague d’indignation a conduit à une réaction très claire de l’agence qui a demandé à son directeur artistique de se mettre en congé sabbatique et prend maintenant ses distances: «Les opinions de Gavin sont les siennes et ne représentent pas celles de l’entreprise ou de ses membres. Nous sommes extrêmement déçu.e.s de ses actions et lui avons demandé de prendre un congé pendant que nous déterminons la ligne de conduite la plus appropriée.»
Souce : Yagg.

Un couple de lesbiennes iraniennes musulmanes s'est marié religieusement à Stockholm




Deux femmes musulmanes iraniennes se sont mariées à Stockholm le 2 août dernier. Leur union a été consacrée par un imam ouvertement gay. Un première mondiale.
Les deux femmes, toutes deux iranniennes et musulmanes, avaient choisi le cadre de la Gay Pride de Stockholm pour leur mariage.

Originaires de Téhéran, mais vivant en Suède, leur pays d’adoption, Sahar Mosleh et Maryam Iranfar souhaitaient une cérémonie religieuse.

C'est un imam franco-algérien, Ludovic-Mohamed Zahed  (photo) - aujourd’hui installé en Afrique du Sud - qui les a unies. Un évènement impensable dans leur pays d'origine où l'homosexualité est férocement réprimée.

En Iran, la relation des deux femmes aurait été passible de la flagellation, si ce n'est de la peine de mort.
 Le couple vit maintenant en Suède, où leur mariage sera reconnu légalement.

Le mariage a été filmé par les informations de la télévision suédoise et a fait les gros titres dans le pays.

"C'est très spécial parce que c'est la première fois qu'un couple de lesbiennes se marie publiquement devant un imam", a commenté un journaliste du JT suédois.

Cette union est d'autant plus émouvante qu'elle intervient quelques jours alors que le couple attend la naissance de son premier enfant.

Sahar étant atteinte de la "maladie des os de verre" qui l'oblige à utiliser un fauteuil roulant électrique, c’est sa femme, Maryam, qui porte le bébé. 




"Je suis heureux que ce couple puisse former une famille après des années de combat, a déclaré l'imam. Vous avez fait une longue route vers un pays étranger, et vous avez réussi à créé une nouvelle vie ensemble".