mardi 28 novembre 2017

Les Français entre bienveillance apparente et ignorance à l'égard des séropositifs

Sondage

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Près de neuf Français sur dix (87%) considèrent qu'une personne séropositive sous traitement peut vivre "comme tout le monde" selon un sondage CSA publié mardi par l'association Aides, qui met par ailleurs en lumière l'ignorance du public des progrès scientifiques contre le VIH.



Selon l'étude, publiée en amont de la journée mondiale de lutte contre le sida vendredi, la bienveillance générale des répondants à l'égard des séropositifs s'effrite cependant lorsqu'ils sont mis en situation de les côtoyer dans leur quotidien.

Ainsi, parmi les parents interrogés, plus d'un sur cinq (21%) se sentiraient "mal à l'aise" si "l'un-e des enseignants-es de leur enfant était séropositif-ve". Un taux qui grimpe à 33% chez les moins de 35 ans.

Les 18-24 ans sont également plus nombreux à reconnaître leur "malaise" à l'idée de travailler avec un collègue séropositif (30% contre 16% pour l'ensemble de l'échantillon) ou de fréquenter le même cabinet médical (15% contre 10%).

Les sondés avancent "la peur de la contamination" comme cause principale de leurs réticences ce qui illustre, selon Aides, les faibles connaissances des Français - notamment les 18-35 ans - sur les modes de transmissions du virus et les avancées thérapeutiques.

Ainsi, 87 % des Français considèrent qu'avoir un rapport sexuel sans préservatif avec une personne séropositive sous traitement constitue un risque "plutôt élevé", voire "très élevé" de contamination.

Or, rappelle Aides, les dernières études scientifiques ont démontré qu'"une personne séropositive qui prend correctement son traitement et dont la charge virale est dite indétectable depuis plus de six mois, ne peut pas transmettre le virus".

"Les connaissances de la majorité de la population n'ont pas été actualisées depuis le milieu des années 90 et l'arrivée des premières générations de traitements", constate dans un communiqué le président de Aides, Aurélien Beaucamp.

L'association appelle à "une remobilisation des pouvoirs publics" et réclame "des dispositifs ambitieux" pour mieux sensibiliser la population, notamment les 18-35 ans, sur les modes de transmissions et le rôle préventif des traitements.

Le sondage a été réalisé entre le 3 et le 9 octobre par questionnaire auto-administré en ligne auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.

(Source AFP)
 



France Une personne intersexe dépose plainte contre les médecins qui l’ont opérée dans son enfance





Une personne intersexe, opérées à sept reprises dans son enfance, souhaite que les "mutilations" qu'elle a subies soient reconnues par la justice. Elle a porté plainte. Une première en France.

Pari-T association  pour les personnes transgenre 30, rue Boucry 75018 Paris
A 38 ans, Camille (prénom modifié, ndlr) est né intersexe. Il a décidé de porter plainte pour "violences volontaires sur mineur ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente", faites par les médecins qui l'ont opéré à sept reprise après sa naissance, en 1979, pour que son genre puisse être défini comme "masculin".

Un "simple problème de tuyauterie à résoudre", pour le chirurgien, confie-t-il, mais qui lui causé une puberté précoce et des souffrances consécutives à ses opérations.

La plainte a été déposée contre X bien que nommant quatre médecins et deux hôpitaux. Elle vise "la reconnaissance du caractère mutilant de ces opérations", selon les avocats de Camille.

"J’ai attendu d’avoir 36 ans pour comprendre que j’avais été mutilé, explique-t-il. Je veux maintenant éviter cela aux autres enfants".

Une juge de Clermont-Ferrand instruit depuis plus d’un an la plainte; une première en France qui pourrait conduire à un procès d’assises.

En France, une personne intersexe, Gaëtan Schmitt, 66 ans, avait demandé l'inscription de la mention "sexe neutre" sur son état civil, mais cette demande a été rejetée par la Cour de cassation.

lundi 20 novembre 2017

Transgender Day of Remembrance



Transgender Day of Remembrance
Journée du souvenir des personnes TranS’ 



C'est aujourd'hui la Journée du souvenir des personnes TranS’ (Transgender Day of Remembrance).

325 personnes TranS ont été assassinées dans le monde entre octobre 2016 et septembre 2017, selon Transgender Europe.

Ce chiffre fait le constat d’une Trans-discrimination  profondément ancrée en France, en Europe, dans le monde.

Pari-T invite à commémorer ces vies brisées par le rejet, l’intolérance et la haine contre les personnes TranS’.

"Commémorer, c'est aussi souligner le courage des personnes TranS’ qui vivent au grand jour telles qu’elles sont malgré la TransDiscrimination", affirme l'association.
Pour se souvenir des personnes qui ont été tuées en raison de leur Discrimination, l'association invite le public à se rendre à un des nombreux événements de commémoration qui auront lieu aujourd’hui dans le monde.

"Vous pouvez amener une bougie afin de la déposer sur las place.

Les manifestations organisées: 
Paris: 19h30, place du Châtelet.
A Rennes: Rassemblement à 18h30, Place de la Mairiehttp://www.cglbtrennes.org/detail-autour-de-nous/items/rassemblement-ouest-trans-du-tdor-2017-
2069.html
A Nice: Rassemblement à 18h00 sur la place Masséna.
http://www.lgbt-paca.org/actualites/tdor-2017-PACA-Marseille-Nice-Avignon
En Argentine Place Jáuregui Cochabamba 1700-CABA