lundi 31 mars 2014

Journée Internationale de la Visibilité TranS’







Dans une société fondée sur la séparation entre « Homme » et « Femme », nous les personnes TranS' dérangent.
Notre existence même prouve l’inanité et l’arbitraire de ce qui se prétend naturel et n’est que construction.

 





Dans une société fondée sur la séparation entre « Homme » et « Femme », nous les personnes TranS' dérangent.

Notre existence même prouve l’inanité et l’arbitraire de ce qui se prétend naturel et n’est que construction.



Nous mettons la société face à une remise en question insupportable, et elle nous le fait bien payer, car, plutôt que de se remettre en question, elle démultiplie les obstacles, et, par tous les moyens, nous fait passer d’une case à l’autre, nous laisse sortir d’une case pour nous enfermer dans une autre, histoire de préserver le classement qui est la base de son existence :

§  Obligation de voir un psy et d’obtenir son autorisation, obligation de “devenir” hétérosexuel, de devenir le plus complètement homme, ou le plus complètement femme possible, statut de sans papier, stérilisation forcée, remises en causes de notre identité.

Cette rigidité et cette violence montrent à quel point ceux qui décident cherchent à préserver leurs privilèges ; elles prouvent une énième fois la nécessité du féminisme.

§  Ce que nous demandons, ce n’est pas la bienveillance, et en aucun cas la commisération ou la pitié
    Nous ne sommes ni des sous-humains, ni un problème à résoudre, parce que le problème, ce n’est pas la Trans identité, c’est la Trans phobie.

§  Nous sommes fières d’être qui nous sommes et nous ne voulons pas être intégrées, parce que nous sommes la société.



Ce que nous exigeons, ce sont les droits dont nous sommes injustement et absurdement privées, le droit de disposer librement de nous-mêmes, de nos corps, de nos genres.
  





dimanche 23 mars 2014

Nancy : un chauffeur de bus mis à pied pour acte homophobe



Marie, une lycéenne de Tomblaine, près de Nancy (Meurthe-et-Moselle), n'a commis pour seule faute qu'embrasser sa petite amie avant de monter dans son bus. Le chauffeur, visiblement peu tolérant à l'égard des homosexuelles, aurait alors ouvert sa bouteille d'eau avant d'en lancer sur le jeune couple, rapporte ce samedi le site Ici-C-Nancy.
Depuis, la compagnie Transdev, qui l'emploie, a fait savoir que l'homme avait été mis à pied. L'adolescente compte, elle, porter plainte.
Après cet épisode de vendredi après-midi, la jeune femme a confié au site d'informations être «très en colère, choquée et désespérée de voir que les mentalités ne changent pas alors que nous sommes en 2014...» Le chauffeur, raconte-t-elle, lui aurait expliqué qu'il était tout simplement «contre l'homosexualité».
Excuses de la société de bus
«Le conducteur impliqué a reconnu le fait d'avoir jeté de l'eau sur une utilisatrice du réseau Stan», a fait savoir via Twitter la société de bus. «Ce geste ne peut être toléré et c'est pour cette raison que l'agent concerné est immédiatement mis à pied à titre conservatoire. (...) La société Transdev Nancy tient à présenter ses excuses à cette jeune femme pour le geste inacceptable de cet agent de conduite», a-t-elle poursuivi sur le réseau social.
    Ce geste ne peut être toléré et c'est pour cette raison que l'agent concerné est immédiatement mis à pied à titre conservatoire...

  •      Réseau Stan (@ReseauStan) 22 Mars 2014