dimanche 19 avril 2015

Traitement du SIDA : l'espoir vient de Montpellier





Une équipe du CNRS de Montpellier vient de mettre au point un nouveau médicament pour lutter contre le VIH. La molécule ABX464 est révolutionnaire : elle paralyse le virus présent dans l'organisme des patients atteints du SIDA et ce, même après l'arrêt du traitement. Explications en images.

© F3 LR Le Virus de l'Immunodéficience Humaine ou VIH, en Anglais HIV

C'est le fruit de 13 ans de recherche au sein de l'Institut de Génétique Moléculaire du CNRS de Montpellier. L'équipe de chercheurs du professeur Jamal Tazi a découvert une molécule qui pourrait bien révolutionner le traitement des malades du SIDA. Son nom : ABX464.
Administrée aux patients, elle bloque de façon prolongée le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) présent dans leur organisme et l'empêche d'agir.

Une approche radicalement différente

L'innovation réside dans cette action prolongée du médicament. Alors que les soins classiques par trithérapie cessent d'agir lorsqu'ils ne sont plus pris, ABX464 poursuit son effet même après l'arrêt du traitement. Ce qui ne constitue pas une guérison, mais uns simplification considérable du protocole.
Cette découverte, réalisée grâce à un partenariat public/privé entre le CNRS et la société française de biotechnologies ABIVAX, vient de faire l'objet d'une publication dans la revue scientifique Retrovirology.

Une mise sur le marché espérée d'ici 3 ans

Les recherches vont maintenant se poursuivre avec la phase de test sur patients, dès cet été. Objectif : définir la posologie exacte de ce nouveau médicament de lutte contre le virus du SIDA. Le VIH continue à faire des ravages dans le monde et notamment en France, où 6000 nouveaux cas sont dépistés chaque année.

Un espoir pour les patients et les médecins

Et pour les médecins comme le professeur Jacques Reynes, spécialiste des maladies infectieuses et du VIH au CHU de Montpellier, ce traitement constitue un réel espoir. Il l'a dit à nos reporters, Florent Hertmann et Jean-Philippe Faure. Notre équipe a aussi pu pénétrer dans le laboratoire du professeur Jamal Tazi, au CNRS, où a été découverte la molécule.

Source:  Valérie Luxey

vendredi 17 avril 2015

La chine s'éveille aux transsexuels

En révélant qu'elle vit avec un homme transgenres, la sexologue Li Yinhe à brisé un tabou dans la société chinoise .


samedi 11 avril 2015

La Norvège veut mettre fin à la stérilisation forcée des transgenres


Drapeau transgenres
www.pari-t.com

Changer la pratique « moyenâgeuse » d'Oslo, voilà la résolution affichée par le ministre de la santé norvégien, Bent Høie. Dans un discours prononcé vendredi 10 avril, le responsable a annoncé le dépôt prochain d'un projet de loi destiné à faciliter le changement d'état-civil des transgenres.

C'est surtout l'obligation de stérilisation qui cristallise la colère des associations de défense des droits de l'homme. Un rapport, remis vendredi au ministre, préconise en effet de lever les conditions actuellement imposées à ces personnes, notamment la stérilisation.

Celle-ci « est, de notre point de vue, une violation des droits de l'homme et nous recommandons que le droit à un changement d'état-civil ne soit plus conditionné à l'exigence d'une forme spéciale d'assistance médicale », a déclaré Kari Paulrud, l'avocate qui a présidé le groupe d'experts à l'origine de ce document.
Selon une mesure qui date des années 1970, un transgenre qui souhaite changer de sexe au regard de l'administration norvégienne doit aujourd'hui prouver qu'il a subi un traitement hormonal, des analyses psychiatriques et une stérilisation chirurgicale irréversible, un processus qui prend généralement une dizaine d'années.

« Une société tolérante et accueillante »

Le dispositif actuel est « fondé sur une conception très dangereuse, selon laquelle [ces] personnes ne devraient pas avoir d'enfants », a réagi Patricia Kaatee, une responsable d'Amnesty International en Norvège. Sans détailler le contenu du projet de loi en gestation, Bent Høie a confirmé que l'objectif du gouvernement est de parvenir à créer une « société tolérante et accueillante ».

« Nous recommandons qu'une déclaration de la personne concernée auprès du registre de l'état-civil soit suffisante pour ce changement », a en fait savoir Kari Paulrud, à l'origine du rapport. Le groupe d'experts préconise par ailleurs que la démarche soit immédiate et non pas conditionnée à une période de réflexion, comme l'impose par exemple le Danemark, un pays pionnier en la matière.

Source: MEurope

mardi 7 avril 2015

La Californie condamnée à payer l'opération d'une détenue transsexuelle



Etats-Unis


La Californie condamnée à payer l'opération d'une détenue transsexuelle



 



Un juge de San Francisco a ordonné à l'Etat de Californie de financer l'opération de changement de sexe d'une détenue transsexuelle née homme.

Jeffrey Bryan Norsworthy, 51 ans, purge une peine de prison pour meurtre et a commencé à adopter une identité féminine au milieu des années 90.

En 2000, sa "dysphorie de genre" a été reconnue, c'est-à-dire que son genre ressenti ne correspond pas à son sexe biologique. Norsworthy, qui s'appelle désormais Michelle-Lael, "cherche à avoir accès à un traitement médical qui lui a été refusé pour des raisons administratives et non médicales", écrit le juge Jon Tigar dans son jugement rendu jeudi.

En conséquence, poursuit le magistrat, "l'accusé (l'Etat de Californie) doit prendre les mesures nécessaires pour proposer à Norsworthy une opération de changement de sexe aussi vite que possible".

Les autorités doivent "réparer la violation des droits constitutionnels" de la détenue, estime encore le juge Tigar. A la suite de ce jugement, les services pénitentiaires de Californie "examinent toutes les options, dont la possibilité de faire appel ou non", a indiqué leur porte-parole Terry Thornton à l'AFP.
Selon une source citée par le Los Angeles Times, l'opération coûterait environ 100.000 dollars.

(Source AFP)