lundi 31 mars 2014

Journée Internationale de la Visibilité TranS’







Dans une société fondée sur la séparation entre « Homme » et « Femme », nous les personnes TranS' dérangent.
Notre existence même prouve l’inanité et l’arbitraire de ce qui se prétend naturel et n’est que construction.

 





Dans une société fondée sur la séparation entre « Homme » et « Femme », nous les personnes TranS' dérangent.

Notre existence même prouve l’inanité et l’arbitraire de ce qui se prétend naturel et n’est que construction.



Nous mettons la société face à une remise en question insupportable, et elle nous le fait bien payer, car, plutôt que de se remettre en question, elle démultiplie les obstacles, et, par tous les moyens, nous fait passer d’une case à l’autre, nous laisse sortir d’une case pour nous enfermer dans une autre, histoire de préserver le classement qui est la base de son existence :

§  Obligation de voir un psy et d’obtenir son autorisation, obligation de “devenir” hétérosexuel, de devenir le plus complètement homme, ou le plus complètement femme possible, statut de sans papier, stérilisation forcée, remises en causes de notre identité.

Cette rigidité et cette violence montrent à quel point ceux qui décident cherchent à préserver leurs privilèges ; elles prouvent une énième fois la nécessité du féminisme.

§  Ce que nous demandons, ce n’est pas la bienveillance, et en aucun cas la commisération ou la pitié
    Nous ne sommes ni des sous-humains, ni un problème à résoudre, parce que le problème, ce n’est pas la Trans identité, c’est la Trans phobie.

§  Nous sommes fières d’être qui nous sommes et nous ne voulons pas être intégrées, parce que nous sommes la société.



Ce que nous exigeons, ce sont les droits dont nous sommes injustement et absurdement privées, le droit de disposer librement de nous-mêmes, de nos corps, de nos genres.
  





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