Sidaction 2014

5 millions d'euros de promesses de dons, stabilité par rapport à 2013

 Le Sidaction, opération de levée de fonds pour la recherche et la prévention contre le sida qui célèbre ses 20 ans, a permis la collecte de 5 millions d'euros de promesses de dons, un chiffre stable par rapport à 2013
 

L'édition 2013 du Sidaction avait permis de réunir 5,1 millions d'euros, soit 900.000 euros de plus qu'en 2012.

"20 ans après sa création, Sidaction a une nouvelle fois pu compter sur le soutien du public", indique l'association dans un communiqué dimanche soir. "Depuis 20 ans, cette chaîne de solidarité a permis à Sidaction de collecter 300 millions d'euros qui ont été répartis à 50 % à l'aide aux malades et à la prévention et à 50 % à la recherche et aux soins. Sidaction est ainsi une association financée à 93 % par des dons privés", ajoute-t-elle.

Sidaction précise qu'il est "encore possible de faire un don jusqu'au 15 avril", notamment par téléphone (en appelant le 110) ou internet (www.sidaction.org).

Les chiffres sont très éloignés des 45 millions d'euros collectés en 1994 pour la première édition. "Contrairement à une idée un peu reçue et propagée, le sida est une maladie mortelle", dit Pierre Bergé.

Une étude publiée mardi par l'Institut national de veille sanitaire (InVS) montrait que le nombre de personnes découvrant leur contamination ne diminuait pas en France. Il y a eu près de 6.400 "découvertes de séropositivité" en 2012, après 6.087 en 2011.

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, a appelé vendredi "à rester mobilisé contre le VIH avec deux priorités: la prévention et le dépistage". Elle a rappelé qu'elle a fait baisser le taux de TVA pour les préservatifs de 7% à 5,5% au 1er janvier et a autorisé les "autotests" de dépistage. Ces tests permettant à une personne de savoir en quelques minutes si elle est porteuse du virus du sida (VIH) à partir d'une goutte de sang, seront disponibles en pharmacie "à la fin de l'année", a précisé vendredi le ministère. "Ils seront également proposés, en complément des dépistages traditionnels, par des associations à destination des personnes les plus à risque", rappelle le ministère.

(Source AFP)