mercredi 15 octobre 2014

Existrans 2014 : Pour SOS Homophobie, une loi sur le changement d’état civil des TranS’ est urgente




La dix-huitième édition de l’Existrans, la marche des personnes trans et intersexes, et de celles et ceux qui les soutiennent, est prévue samedi 18 octobre à Paris, Place Stalingrad à 14h. SOS Homophobie apporte son soutien aux revendications portées par cette marche.
EXISTRANS 2014
















Ces derniers mois, les débats autour d’une soi-disant "théorie du genre" ont libéré une parole transphobe, amalgamant notamment transidentité et travestissement, et allant même jusqu’à invoquer de supposés changements de genre imposés.

Depuis 2012, la transphobie est reconnue comme une discrimination spécifique, mais la notion d’ "identité sexuelle" figurant dans la loi n’est pas satisfaisante.

"Nous regrettons qu’aucune modification n’y ait été apportée pour y substituer les termes d’ « identité de genre », et ce malgré les revendications des associations ainsi qu’un avis rendu par la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) en ce sens", affirme SOS Homophobie qui soutient les revendications de l'Existrans qui se déroule samedi prochain à Paris.

Le changement d’état civil (mention du sexe sur la carte d’identité et le numéro de sécurité sociale) reste pour les personnes trans un parcours du combattant, long, difficile et coûteux.

La procédure les oblige encore à suivre un parcours médical psychiatrisé, et à apporter la preuve d’une irreversibilité de la transition, ce qui se traduit notamment par une exigence de la stérilisation.

Ces difficultés font qu’un grand nombre de personnes trans n’ont pas un état civil conforme à leur identité de genre, renforçant encore les discriminations et les violences à leur encontre.

SOS homophobie rappelle "l’urgence de la situation et l’impérieuse nécessité de légiférer dans le sens d’une procédure de changement d’état civil véritablement - et enfin - respectueuse des droits humains.

"Nous préconisons ainsi une procédure simplifiée de changement d’état civil, qui ne soit plus subordonnée à un parcours médical, le droit pour les personnes trans qui décideraient de suivre des procédures médicales de choisir librement son médecin tout en continuant à être prises en charge, et la dépsychiatrisation de la transidentité au niveau international, notamment par sa suppression de la liste des troubles mentaux établie par l’Organisation mondiale de la santé", explique Yohann Roszéwitch, le président de SOS Homophobie. 

 L'association recommande aussi de former et de sensibliser les professionnels susceptibles d’intervenir auprès des personnes trans, les personnels de santé, de l’éducation ou judiciaires.





Association Pari-T
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