lundi 14 juillet 2014

L’égalité des transgenres


Ce drapeau est transgenre et il n’a pas subi d’examen 
médical pour autant.
[ Pari-T association d'auto support pour les personnes transgenres]

Là où une personne cis-genre2 peut sans problème (on en a pas besoin en fait) se déclarer homme ou femme sans que personne n’y trouve à redire, c’est un peu plus compliqué pour les personnes transgenre qui doivent affronter des montagnes de Trans phobie.

Quand elle provient d’individus elle est déjà bien assez honteuse comme ça. Mais quand la machine étatique s’y met elle devient… indicible.

Avant le moindre espoir de changer d’état-civil, il faut obligatoirement un suivi médical pour diagnostiquer une « dysphorie de genre. » Ça dure 2 ans et c’est obligatoire. Parce qu’il faut être bien sûr que la personne qui veut changer de sexe est bien « malade » et peut être « soignée ».

Si elle parvient à être diagnostiquée, il faudra ensuite passer par la prise d’hormone et enfin subir l’ablation des organes génitaux. Il ne faudrait quand même pas que ces malades puissent se reproduire, ni même éprouver encore du plaisir sexuel !

Une fois tous les certificats obtenus, il devient possible de faire une demande de changement de sexe à l’état civil. Je vous laisse juger du bien-fondé de l’avis de la Cour de Cassation3 :

    Lorsque, à la suite d’un traitement médico-chirurgical subi dans un but thérapeutique, une personne présentant le syndrome de transsexualisme ne possède plus tous les caractères de son sexe d’origine et a pris une apparence physique la rapprochant de l’autre sexe, auquel correspond son comportement social, le principe du respect dû à la vie privée justifie que son état civil indique désormais le sexe dont elle a l’apparence.

Évidemment, cela ne reflète pas la réalité ou les désirs vécue par de nombreux ses transgenres qui peuvent navoir que faire de suivre une thérapie hormonale ou qui ne souhaitent pas subir dopération de génitoplastie.

Cette procédure n’est même pas formalisée dans la loi et fait office de « standard de fait » car elle est promue par des organisations qui se veulent « officielles » et dans les faits, les changements d’état-civils se font sur la base d’une jurisprudence qui parfois se contredit.

Imagine-t-on un examen obligatoire pour tout citoyen français qui devrait se plier à une procédure pour déterminer s’il est un homme ou si elle est une femme ? Et d’ailleurs, en quoi ça regarde l’État que l’on soit un homme ou une femme ?

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